L’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a étudié 207 contrats fermés ou ouverts à la commercialisation, et en a analysé les frais, les taux servis aux consommateurs, le rendement des portefeuilles. Pour la deuxième consécutive, elle a calculé le taux de redistribution des bénéfices, et le constat bouge peu : « outre le manque de transparence de certains organismes (58,2 % des professionnels contactés n’ont pas répondu) et de lisibilité des contrats pour les consommateurs, notre étude pointe à nouveau le défaut d’équité dans l’attribution des rendements ».

Les rendements servis sur les fonds en euros montrent ainsi « des écarts du simple au quadruple » : 0,75 % pour le contrat le moins bien rémunéré, contre 3,5 % pour le meilleur. En bas du tableau, la performance servie par les bancassureurs, détenant une clientèle captive, demeure encore cette année « moins intéressante ». Au bout de huit ans, l’écart atteint plus de 6 points de rendement : 19,84 % pour les bancassureurs, contre 26,38 % pour les autres acteurs du marché.

Le taux de redistribution est lui aussi très variable, allant du simple au double. L’indice de la CLCV, calculé sur 8 ans, compare le rendement du portefeuille dans lequel le contrat est inclus au taux servi après frais de gestion au titulaire de l’assurance vie. Celui-ci ressort à 71,29 % contre 75,21 % l’an dernier. « Et les écarts sont significatifs, de 109,16 % pour l’un des contrats proposés par la MAIF à 50,5 % sur un produit géré par CNP Assurances pour la Caisse d’épargne. Sans compter que certains organismes appliquent des taux de redistribution différents selon les contrats, une façon de privilégier tel ou tel produit ».

L’association renouvelle en conséquence sa demande d’une « meilleure équité dans l’attribution des rendements et de plus de transparence sur les informations des produits proposés aux consommateurs ». S'inquiétant en outre du fait que « de plus en plus de contrats mentionnent l’absence de participation aux bénéfices contractuelle », la CLCV appelle les professionnels à effectuer une redistribution des bénéfices « plus élevée afin que les détenteurs de fonds en euros ne se retrouvent pas en perte de pouvoir d’achat sur leurs économies, le niveau de rémunération tendant à se rapprocher de celui de l’inflation ».

Source : www.agefiactifs.com

publié le 18/12/2018

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