La période est propice pour procéder à des arbitrages sur ses actifs immobiliers. (…) Tout d'abord, leurs revenus fonciers courants de l'année 2018 bénéficieront des effets de « l'année blanche » grâce à l'octroi du crédit d'impôt pour la modernisation du recouvrement (CIMR) : ces revenus ne supporteront donc ni l'impôt sur le revenu, ni les prélèvements sociaux.

Mais la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus de 3 % ou 4 % demeurera éventuellement due. De ce point de vue, conserver les biens locatifs jusqu'à la fin de l'année 2018 permet à ces propriétaires de profiter pleinement de revenus défiscalisés. La cession de ces actifs à la fin de l'année 2018 (voire au début de 2019) aura, quant à elle, un impact sur leur imposition de 2019. En effet, les contribuables verront leurs revenus fonciers de 2019 diminuer voire être supprimés : ils seront alors en situation de demander une modulation à la baisse du prélèvement à la source applicable à leurs revenus de 2019 . En l'absence d'autres revenus prévisionnels, cette modulation pourra même conduire à un taux de 0 % (en pratique, le délai de prise en compte de cette demande de baisse sera compris entre un et trois mois).

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Source Les Echos publié le